Le ticket de métro devrait disparaître d’ici la fin 2021 et laisser sa place au titre de transport dématérialisé, a annoncé Valérie Pécresse. La présidente de la région Île-de-France veut laisser du temps aux usagers de s’habituer au Smart Navigo. Ce programme de développement de nouveaux services numériques vise à faciliter le quotidien des voyageurs franciliens.
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Valérie Pécresse (Les Républicains) a évoqué l’avenir du ticket de métro. La présidente de la région Île-de-France a annoncé qu’elle souhaitait le voir disparaître « fin 2021 » et compte sur le programme numérique d’Île-de-France Mobilités. Ce dernier vise à développer les services numériques destinés aux voyageurs en vue de faciliter et d’améliorer leurs parcours dans les transports franciliens et leurs déplacements en Île-de-France. Cela passe notamment par le Smart Navigo qui sera lancé dès l’an prochain, mais Valérie Pécresse veut laisser le temps aux usagers de s’habituer.
La présidente d’Ile-de-France qu’en 2019 « démarre le « Navigo Easy », une carte magnétique sur laquelle vous chargerez vos tickets t+ ». Il s’agit d’un « porte-monnaie électronique pour les voyageurs occasionnels qui, contrairement au ticket, ne se démagnétisera pas ». Valérie Pécresse ajoute que « pour les voyageurs plus réguliers, le « Navigo Liberté+ » permettra d’être débité à la fin du mois du montant des trajets effectués » et précise qu’il « suffit » pour cela « de laisser ses coordonnées bancaires ». En pratique, chaque ticket sera vendu un peu moins de 1,50 euro – soit le prix du carnet – ce qui permettra de réaliser une économie de 20 %. Pour rappel, IDF Mobilités mène des expérimentations depuis le mois de septembre et a rendu accessible le passe Navigo et les tickets de métro sur les smartphones Android.
Des négociations avec Apple, Bouygues et SFR
Valérie Pécresse a pour sa part confirmé que l’expérimentation du passe Navigo rechargeable sur smartphone Android allait se poursuivre avec Orange. De plus, la présidente de région indique être « en négociations avec SFR, Bouygues et Apple » et espère « déployer ce système universel à partir de l’été 2019 ». Elle souligne qu’il s’agit d’un « marché énorme de 4 millions d’utilisateurs ».