Les courses endiablées de Mario et sa bande fêtent leur trentième anniversaire et n’ont pas pris une ride, bien au contraire.
Le 27 août 1997 sortait le tout premier volet des courses du célèbre plombier sur Super Famicom, la version japonaise de notre bonne vieille Super Nintendo. Et si la plupart des caractéristiques aujourd’hui emblématiques de cette saga culte semblent immuables, il n’en a pas toujours été ainsi. Au tout début du développement, il était juste question de créer un jeu de course arcade s’appuyant sur le fameux Mode 7 de la console (un système de zoom donnant un effet 3D). Ce n’est qu’au fur et à mesure que les idées d’ajouter les personnages issus de l’univers du plombier, puis des objets permettant de pimenter les échanges entre pilotes sont entrées dans les gènes de cette future légende.
Question de génération
Le succès commercial du premier volet est colossal pour l’époque, avec plus de huit millions de ventes. Depuis, pas une console Nintendo (ou presque) ne sortira sans avoir droit à son propre épisode de la saga. Et chacun d’apporter de petites améliorations au concept initial, de nouveaux objets et, bien sûr, de nouveaux circuits. Mario Kart 64 permettait ainsi à quatre joueurs de s’affronter simultanément, Mario Kart Double Dash !! sur Gamecube d’embarquer un coéquipier dans son véhicule, Mario Kart DS de jouer en réseau local…
Il suffit de demander quel est l’épisode préféré d’une personne pour déterminer son âge : on a souvent un effet madeleine de Proust ou jeu doudou avec ces titres-là. Une formule par ailleurs souvent copiée (mais jamais égalée) par les plus grand noms du jeu vidéo.
Menu Deluxe
Quel que soit son âge aujourd’hui, aucun amateur de la licence ne saurait bouder Mario Kart 8 Deluxe, une version Wii U retravaillée tout spécialement pour la Switch et désormais alimentée en nouveaux tracés par un pass payant. Aujourd’hui encore, son succès commercial en fait régulièrement la meilleure vente française, comme ce fut le cas pour l’avant-dernière semaine d’août (source SELL). Les ventes mondiales de ce dernier volet dépassent désormais les 46 millions d’exemplaires. Un trentenaire au sommet de sa forme, en somme.
