Une focale fixe et un zoom grand-angle abordables en monture RF, ainsi qu’une imprimante 10×15 cm familiale : l’été s’amorce avec des produits à la portée du plus grand nombre chez Canon. Présentation.
Lors du lancement de son premier appareil hybride au format 24×36, en septembre 2018, Canon montre ses muscles : pour accompagner l’EOS R, la firme nippone dévoile des optiques de série L (la crème de la crème en matière d’optique chez Canon) aux caractéristiques et aux tarifs stratosphériques, à l’instar du zoom RF 28-70 mm f/2L USM (3 449,99 €) ou de la focale fixe RF 50 mm f/1,2L USM (2 699,99 €).
Depuis, la gamme s’est étoffée, tant du côté des boîtiers (l’EOS RP étant le plus abordable des hybrides plein format Canon) que des optiques. Si bien qu’il est désormais envisageable de s’offrir des optiques de haut vol, bien que n’appartenant pas à la prestigieuse série L, sous la barre symbolique du millier d’euros. La preuve avec les RF 24 mm f/1,8 Macro IS STM et RF 15-30 mm f/4,5-6,3 IS STM, qui investissent le catalogue.
Focale fixe grand-angle
Dans la lignée du très bon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM, Canon dévoile donc le RF 24 mm f/1,8 Macro IS STM, dont les caractéristiques sont très proches de celles de son aîné. Il vient s’intercaler entre ce dernier et le RF 16 mm f/2,8 STM. Fait plutôt rare sur une optique fixe grand-angle, la stabilisation optique IS est bien intégrée. Précieux pour les possesseurs des EOS R ou RP, qui ne sont pas stabilisés en interne et bénéficieront ainsi d’un gain de cinq vitesses. Une fois montée sur les EOS R5 et R6, pourvus d’un système IBIS sur cinq axes, cette optique offrira un gain de 6,5 IL, les stabilisations du boîtier et de l’optique pouvant être combinées. Les aficionados de poses lentes ou de vidéo apprécieront.
Le grossissement 0,5x avec la distance minimale de mise au point de 14 cm offrira de saisissants gros plans, avec en outre un diaphragme à neuf lamelles qui devrait favoriser le bokeh. La mention « macro » paraît toutefois un brin exagérée, puisqu’il n’y a pas de rapport 1:1 au menu. Cette optique est particulièrement compacte (63,1 mm de long, 74,4 mm de diamètre) et légère (270 g). Elle est livrée sans pare-soleil, cet accessoire demeurant hélas optionnel pour les optiques hors série L. On pourra monter des filtres de 52 mm de diamètre.
Zoom léger et compact
Des zooms ultra grand-angle en monture RF, il en existe déjà plusieurs. Mais les RF 15-35 mm f/2,8L IS USM (2 499,99 €) et 14-35 mm f/4L IS USM (1 819,99 €), tous deux membres de la série L, s’adressent aux plus experts. Place désormais au RF 15-30 mm f/4,5-6,3 IS STM. Un zoom grand-angle à ouverture glissante, qui complète le zoom RF 24-105 mm f/4-7,1 IS STM (499,99 €). Une option légère et moins onéreuse par rapport aux mastodontes de série L, accusant seulement 390 g sur la balance, 88,4 mm de long et 76,6 mm de diamètre.
Évidemment, les caractéristiques sont plus modestes. Diaphragme à sept lamelles, ouverture glissante et de « seulement » f/6,3 à 30 mm. Il faut bien cela pour proposer un zoom grand-angle plein format à un prix abordable. On se console avec la présence de la stabilisation IS, pour un gain respectif de 5,5 ou 7 IL selon qu’on utilise le zoom sur un boîtier non stabilisé ou pourvu d’un système IBIS sur cinq axes. La distance minimale de mise au point est de 28 cm à toutes les focales. Et un mode « macro » offrant un grossissement 0,5x est accessible à 15 mm, mais en mise au point manuelle uniquement. Comme pour le 24 mm évoqué précédemment, il faudra acquérir le pare-soleil à part, ce zoom n’appartenant pas à la série L.
Le 10×15 à la folie
Du côté de l’entrée gamme, Canon renouvelle son offre en matière d’imprimante nomade 10×15 cm. La Selphy CP1300 – qui reste au catalogue jusqu’à la fin de l’année – cède sa place à la CP1500. Cette petite imprimante à sublimation thermique est déclinée en trois couleurs, blanc, rose ou noir. Elle offre trois finitions d’impression : glossy, semi-gloss et satin. Au moment de l’impression, on accède à des réglages de correction automatique de l’image, différentes options de mise en page (deux, quatre ou huit images en même temps). Toutes sortes de motifs en surimpression (apparus sur l’imprimante Square QX10), qui figurent en relief sur le tirage, noir et blanc ou couleur, peuvent être ajoutés par le biais de l’application dédiée Photo Layout, qui passe en version 3.0… mais reste uniquement accessible dans la langue de Shakespeare.
Il est possible d’imprimer un QR code sur une image pour accéder à un album complet ou une vidéo liée, en ligne. Tirer des photos d’identité (une cassette permet d’imprimer des cartes postales et cartes de visite) fait aussi partie des attributs de ce modèle, compatible avec la fonction PictBridge et l’application Siri d’Apple. On pourra connecter une clé USB-C ou glisser une carte SD, outre les connexions en USB et wifi, en agissant sur l’écran LCD de la Selphy CP1500, plus large que celui du précédent modèle. Au cours d’une soirée, il sera permis de se connecter à plusieurs simultanément. Une nouvelle batterie NB-CP2LI alimente la machine ; elle assurerait 72 impressions, d’après la marque.
Prix et disponibilités
Les deux optiques RF 24 mm f/1,8 Macro IS STM et RF 15-30 mm f/4,5-6,3 IS STM sortiront respectivement en août et en septembre, au prix de 749 € et 699 €. L’imprimante Selphy CP1500 sera quant à elle disponible courant septembre pour 139,99 €.