Avec Ex-Voto, son tout premier album sorti en janvier, Lonny nous invite dans un cocon mélodique et sucré, imbibé de folk et de ballades solitaires.
Qu’est-ce que ça représente pour toi, cette première participation au Fnac Live Paris ?
Je ne m’attendais pas du tout à cette programmation, c’est une vraie surprise ! Je l’ai prise comme un grand cadeau. C’est assez majestueux pour quelqu’un qui a plutôt l’habitude des petites salles. J’ai le sentiment de passer une petite étape en matière de scène. Ça m’aurait terriblement angoissée l’année dernière, mais aujourd’hui, je me sens fin prête !
On dit que tu es une artiste solitaire. Ça ne t’effraie pas de te confronter au public ?
C’est justement tout ce que je cherche ! L’intime et la solitude, ça n’existe que si c’est éprouvé avec du monde. Sur scène, il y a toujours un équilibre à trouver. L’un n’est possible que par rapport à l’autre. C’est une recherche qui se fait de main en main, d’artiste en artiste, surtout dans le milieu folk.
D’où est venue cette nécessité de chanter à la fois en anglais et en français sur Ex-Voto ?
Je me sens très portée sur l’anglais car cette langue permet beaucoup de choses en termes de sons purs et de chant. Mais si je décide que la musique, c’est aussi faire preuve de courage et laisser la musique jaillir de soi, alors ça m’amène forcément au français. J’ai beau prier n’importe quel Dieu, je ne serai jamais née à Nashville !
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
J’ai besoin d’une petite respiration et je voudrais m’assurer que mon chemin reste bien axé sur la musique. J’ai fait un album très lunaire et hivernal, je crois que la prochaine fois j’aimerais sortir un disque plus solaire.