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Activision-Blizzard se porte très bien principalement grâce au numérique

04 mai 2018
Par Ludovic Pierillas
Activision-Blizzard se porte très bien principalement grâce au numérique

Souligner l’excellente santé financière d’Activision-Blizzard serait un euphémisme. Le géant du jeu vidéo a en effet signé un premier trimestre record pour le début de sa nouvelle année financière.

C’est écrit en gros dès les premières lignes des résultats financiers d’Activition-Blizzard, ce premier trimestre du nouvel exercice fiscal de l’entreprise est placée sous le signe du record. La société enregistre un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d’euros, un bénéfice opérationnel de 497 millions d’euros et un bénéfice net de 417 millions d’euros. Ce qui représente respectivement une variation de +14%, +2% et +18% par rapport à l’année précédente, à la même période. 2018 commence donc sous les meilleurs auspices pour Bobby Kotick et ses actionnaires, qui doivent cette hausse à plusieurs facteurs.

 © Blizzard
© Blizzard

Tout d’abord, la part du numérique dans le chiffre d’affaires est assez importante. On parle de 1,2 milliard d’euros de CA en provenance des applications mobiles (grâce à King), mais aussi à Blizzard dont la plateforme dématérialisée Battle.net ne cesse de prendre de l’importance (notamment avec l’addition de Destiny 2 en exclusivité pour les joueurs PC). World of Warcraft, de son côté, a satisfait les pontes de la société à plusieurs niveaux. Tout d’abord, l’engagement des joueurs, soit le nombre d’abonnés et les diverses micro-transactions pour le profane, a en effet été plus important sur l’extension Legion, que sur Warlords of Draenor sur la même période. Ce qui est tout de même une sacrée performance pour le MMORPG qui commence à ressentir le poids des années.

Blizzard réchauffe les chiffres du groupe

Les précommandes pour Battle for Azeroth, l’addon de WoW qui sortira au milieu du mois d’août prochain, de la même manière, ont surpassé les attentes. Comme d’habitude, aucun chiffre n’a été donné dans les deux cas, il faudra donc croire les déclarations de la société sur parole. Mais cela ne semble pas hors de propos tant le contenu de World of Warcraft: Legion est nettement plus intéressant que celui de World of Warcraft: Warlords of Draenor en fin d’extension. Du côté d’Overwatch, Activision-Blizzard se félicite également de pouvoir attirer de nouveaux joueurs, et de maintenir un fort engagement. Un fait auquel l’Overwatch League et les quelques week-ends d’essai gratuit ne sont probablement pas étrangers.

 © Activision
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Bobby Kotick « très, très encouragé » par le Battle Royale

Du côté des franchises estampillées Activision, Call of Duty: WWII a principalement été mentionné, afin de souligner qu’il réalise pour le moment la meilleure première année de lancement, juste derrière Call of Duty: Black Ops III. Bobby Kotick n’a pas non plus manqué de parler du phénomène Battle Royale durant le call avec les investisseurs. « De nouveaux modes Battle Royale qui sont récemment entré dans le marché ont des mécaniques de survie irrésistibles et de grosses bases de joueurs. Ils ont également apporté des dizaines de millions de joueurs totalement nouveaux dans l’univers du jeu, aussi bien sur les plateformes traditionnelles telles que les consoles et les PC, mais aussi sur des plateformes plus nouvelles comme les mobiles. Nous sommes très, très encouragés par cela. »

Ce qui va dans le sens des dernières rumeurs qui indiquent que le prochain Call of Duty: Black Ops 4 mettra sa campagne solitaire aux oubliettes, afin de miser sur un mode Battle Royale. Et pour ce qui est de Destiny 2, grand absent des chiffres évoqués par Activision-Blizzard, il a également eu son petit laïus, très petit laïus, durant la discussion au sommet de la société américaine. Juste assez pour que Coddy Johnson, COO d’Activision, parle de « grosse nouveautés à venir » (dont l’extension Warmind) ainsi que de la communauté engagée de joueurs. Et pour la totalité de l’année 2018, Activision-Blizzard table sur 6,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Pas mal.

 

 

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