Depuis 1988, la Fnac et le Ministère de l’Éducation nationale organisent, sous le haut patronage de l’Académie Goncourt, le Prix Goncourt des Lycéens : pas moins de 2000 lycéens peuvent ainsi se plonger dans des lectures passionnantes et élire leur lauréat. Cette année, 14 titres sont en lice.
La lauréate du Prix Goncourt des Lycéens 2024
Madelaine avant l’aube – Sandrine Collette (JC Lattès)
Dans un hameau isolé, Les montées, l’arrivée d’une enfant sauvage va bouleverser la vie tranquille des habitants. Sandrine Collette signe avec Madelaine avant l’aube un conte universel face auquel le lecteur ne peut rester insensible.
Les finalistes du Prix Goncourt des Lycéens 2024
Le prix Goncourt des Lycéens sera décerné jeudi 28 novembre
Le club des enfants perdus – Rebecca Lighieri (P.O.L)
Le club des enfants perdus projette le lecteur dans la quête de résilience lorsque l’enfance a été malmenée : un nouveau texte percutant de Rebecca Lighieri.
Coeur – Thibault de Montaigu (Albin Michel)
À la demande son père malade, l’auteur se penche sur le passé de son ancêtre Louis, capitaine des hussards tué en 1914 en pleine charge de cavalerie.
Les guerriers de l’hiver – Olivier Norek (Michel Lafon)
Les guerriers de l’hiver, c’est l’histoire d’un combat oublié de la Seconde Guerre mondiale, une partie de l’Histoire totalement effacée de nos livres d’histoire… Pendant 113 jours, les fermiers finlandais ont tenu tête à la Russie en 1939 dans un froid glacial.
Le Bastion des larmes – Abdellah Taïa (Julliard)
Après 25 ans d’exil en France, Youssef, un professeur, retourne au Maroc, à Salé, sa ville natale afin de liquider l’héritage familial. Mais ses souvenirs d’enfance se heurtent à la réalité du Maroc contemporain. Abdellah Taïa livre avec Le Bastion des larmes un roman puissant et touchant.
Tout le bruit du Guéliz – Ruben Barrouk (Albin Michel)
Ce premier roman de Ruben Barrouk transporte le lecteur dans le quartier du Guéliz à Marrakech, sur les traces de la grand-mère de l’auteur, juive séfarade. Un personnage haut en couleur habité par ses souvenirs bruyants…
Paris, musée du XXIe siècle. Le 18e arrondissement – Thomas Clerc (Les Éditions de Minuit)
Thomas Clerc brosse le portrait d’un arrondissement parisien atypique : de Montmartre, le fameux quartier touristique, à la Porte de la Chapelle où s’entrecroisent périphérique et autoroutes dans une grisaille absolue, l’auteur partage ses déambulations à travers les rues, les places, les cités et jardins.
Houris – Kamel Daoud (Gallimard)
Aube a perdu l’usage de la voix après avoir été égorgée par des terroristes pendant la tourmente des années 90 en Algérie. Elle va confier silencieusement à l’enfant qu’elle porte au creux de son ventre sa terrible histoire. Houris, un roman dont on ne sort pas indemne.
Archipels – Hélène Gaudy (L’Olivier)
Avec Archipels, Hélène Gaudy rend hommage à son père et propose un texte touchant sur la mémoire et la transmission.
La désinvolture est une bien belle chose – Philippe Jaenada (Mialet-Barrault)
Le suicide de Kaki en 1953 est un fait divers banal, tombé dans l’oubli. Mais sous la plume de Philippe Jaenada, à travers cette histoire simple, ce sont les portraits d’une époque et d’une génération que le lecteur découvre.
Jour de ressac – Maylis de Kerangal (Verticales)
Après avoir reçu une convocation de la police, la narratrice de Jour de ressac se rend au Havre après la découverte d’un cadavre. Une plongée dans les souvenirs et le temps présent.
La vie meilleure – Étienne Kern (Gallimard)
Qui n’a pas entendu parler d’Émile Coué et de sa fameuse méthode ? Dans La vie meilleure, Étienne Kern brosse le portrait de ce pharmacien précurseur en développement personnel.
Aucun respect – Emmanuelle Lambert (Stock)
À la fin des années 90, une jeune thésarde rencontre l’écrivain Alain Robbe-Grillet et son épouse Catherine : un portrait impertinent, réjouissant et plein d’humour.
« Vous êtes l’amour malheureux du Fürher » – Jean-Noël Orengo (Grasset)
Albert Speer, le célèbre architecte du IIIè Reich a échappé à la mort lors du procès de Nüremberg. Des annèes plus tard, en 1969, il a même publié ses mémoires, niant toujours toute participation à l’élaboration de la Solution finale. Jean-Noël Orengo lève le voile sur cette vie de mensonges.
4 anciens lauréats du Goncourt des lycéens dans le podcast Pépites, de Louie Media