Meryem Aboulouafa est une jeune autrice et interprète tout droit venue de Maroc, et tout laisse présager qu’elle n’est qu’au début d’une jolie carrière. Programmée aux Bars en Trans en 2019, elle annonce dans la foulée son premier album, Meryem. Et c’est un petit concentré de douceur et d’évasion que nous offre la chanteuse…
Une artiste inspirante
Meryem Aboulouafa nous vient de Casablanca, et n’hésite pas à puiser dans ses ressources marocaines quand il s’agit de créer. La trentenaire est initiée à la musique par son père mélomane : « on partageait beaucoup de moments tous les deux à écouter des chansons des Pink Floyd, des Beatles, de Scorpions ou encore de la variété française », précise Meryem au cours d’une interview sur Yabiladi.
Mais la chanteuse n’a pas toujours officié dans la musique : en parallèle de ses cours de solfège et de violon, elle poursuit des études d’architecte d’intérieur, pour ensuite créer sa propre entreprise. Même si elle a mis en pause cette activité faute de pouvoir concilier carrière musicale et architecture d’intérieur, elle n’exclut pas d’y revenir un jour.
Meryem, entre tradition et modernité
Influencée par la chanson française et le rock, l’artiste n’en oublie pas pour autant ses racines. Sur ce premier album, 11 titres d’une beauté stupéfiante, principalement en anglais. Un peu d’arabe aussi, sur Je Me Promets ou Ya Qalbi : on ne peut être qu’envoûté par la pureté de sa voix, cette délicate poésie qui en apaisera plus d’un. De la lenteur certes, mais Meryem Aboulouafa ne néglige pas le rythme. On irait presque jusqu’à danser sur Welcome Back to Me, un joli titre aux sonorités marocaines.
Produit par Para One (celui à qui on doit les musiques des films de Céline Sciamma) et Ojard, elle a également travaillé aux côtés de Keren Ann pour cet album.
Avec Breath of Roma, elle nous livre un premier clip poétique et aérien, en mettant en scène deux frères et un loup, sorte de Remus et Romulus modernes.