Avec La Grâce, qui parait en novembre, et après La Palette et l’épée, le dessinateur italien Milo Manara mettra fin à son diptyque consacré à la vie tumultueuse de l’un de ses modèles, le sulfureux peintre Caravage.
Crime et châtiment
Dans La Palette et l’épée, Milo Manara nous plongeait dans les années romaines du Caravage, celles-là même qui font aujourd’hui l’objet d’une exposition exceptionnelle au musée parisien Jacquemart-André. Et on quittait l’artiste en 1606, blessé et l’épée ensanglantée après avoir tué son ennemi Ranuccio Tomassoni. Une rixe fatale qui condamne le peintre à l’exil. Dans ce second tome intitulé La Grâce, Manara abordera donc les quatre dernières années de la vie d’un Caravage en cavale. Quatre années de voyage qui le mèneront de Naples à Malte et pendant lesquelles il lui faudra manier aussi bien le pinceau que l’épée.-
Déclaration d’amour
Milo Manara conclut ici son hommage au maître du clair-obscur dans un diptyque où il est évidemment beaucoup question d’amour, où le trait sensuel se fait parfois érotique. Mais pour l’auteur du Déclic, il s’agissait surtout de déclarer sa flamme à celui qu’il considère comme son « saint protecteur » et auquel il voue une passion inconditionnelle. C’est désormais chose faite et bien faite.
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Parution le 28 novembre 2018 – 56 pages
Le Caravage, tome 2, La Grâce, Milo Manara (Glénat) sur Fnac.com