Les souvenirs de famille sont souvent les meilleurs. C’est pourquoi, afin de resserrer les liens familiaux, Rusty décide d’emmener sa famille à Walley World, parc d’attraction où il se rendait tous les ans avec sa propre famille lorsqu’il était jeune. Le lieu se trouvant à l’autre bout du pays, la famille part en voiture, s’engageant dans une folle aventure riche en péripéties.
Rusty Griswold est pilote d’avion pour une petite compagnie low-cost. Piètre père de deux garçons qui ne s’entendent pas et en froid avec sa femme, il décide d’emmener tout ce beau monde en vacances. La destination : Walley World, un parc d’attractions où il se rendait lui-même avec sa propre famille dans son enfance. Seulement voilà, le parc en question se trouve à l’autre bout du pays, et, pour s’y rendre, Rusty, pilote de ligne, décide de louer… une voiture. Et faire plus de 4000 kilomètres enfermés dans un petit habitacle quand on ne s’entend pas, voilà qui peut s’avérer dangereux. Mais les vacances peuvent enfin commencer.
Le scénario vous dit quelque chose ? Normal, il s’agit là plus ou moins de la suite du film Bonjour les vacances, sorti en 1984 et qui racontait les aventures de Clark Griswold, le père de Rusty, qui décidait lui aussi d’emmener sa famille au parc Walley World !
Film comique, Vive les vacances part donc sur les mêmes bases que son ancêtre et multiplie par ailleurs les clins d’œil à son égard, à l’image de la voiture du premier volet qui réapparait dans ce nouvel opus.
Cette fois encore, présenté à la fois comme les aventures d’une famille à la dérive (un père insatisfait par son job, une mère quasi-dépressive, un petit garçon violent et asocial, et un grand frère martyrisé par son cadet) et comme un road-trip à travers les États-Unis, le métrage n’est pas sans rappeler Les Miller, une famille en herbe, autre film du genre sorti en 2013, ou encore Little Miss Sunshine, en bien moins sérieux.
Enchainant les répliques salaces et remplies sous-entendus sexuels, et les situations cocasses, scato ou gênantes, le film se laisse regarder avec un certain plaisir, à condition de ne pas s’attendre à voir le film de l’année non plus. Le road-trip familial possède donc quelques vrais arguments qui prêtent à rire, à l’image de la Tartan Prancer, la voiture albanaise multifonction louée par Rusty, ou encore de l’apparition drôlissime et décalée de Chris Hemsworth.
Car, si l’humour est l’objectif principal, Vive les vacances peut avant toute chose s’appuyer sur un casting fort : composée de Ed Helms (l’un des acteurs principaux de la trilogie Very Bad Trip), Christina Applegate (Mariés, deux enfants, Famille à louer, Bon à Tirer), Skyler Gisondo et Steele Stebbins, la famille Griswold partage également l’affiche avec de grands noms tels que Chris Hemsworth (Thor, le super-héros des films Marvel), ou encore Norman Reedus (The Walking Dead), pour ne citer qu’eux.
Au final, sans être la comédie de l’année, Vive les vacances possède de vrais bons arguments. Rempli de blagues et de situations très drôles, le film reste malgré tout très prévisible, en raison d’un fond assez plat, et ponctué de quelques moments clichés, voire inintéressants. Un film plutôt sympatique à prendre au douzième degré pour quelques moments de franche rigolade.