Attendu comme l’un des jeux indépendants majeurs de l’année, Silksong sort enfin ce 4 septembre. Les premiers retours saluent une suite fidèle à l’esprit du titre original, plus nerveuse et plus lumineuse.
Après six années d’attente, Hollow Knight : Silksong se dévoile ce 4 septembre. Depuis ce matin, quelques médias ont déjà publié leurs impressions tandis que certains privilégiés avaient pu s’essayer au jeu en avant-première. Dans tous les cas, le mythe est devenu réalité : l’ombre du premier volet plane toujours, mais Team Cherry a choisi d’affiner sa formule plutôt que de la révolutionner.
Le retour d’un monde souterrain
Silksong reprend le flambeau du plus culte des Metroidvania indépendants. Le joueur incarne Hornet, princesse-protectrice emmenée de force dans le royaume de Pharloom. Plus vive que le Chevalier, elle bondit, pique et file, faisant de la verticalité et de la vitesse les nouvelles clés du gameplay, où l’exploration reste reine.

Pour PC Gamer, le retour aux commandes est immédiat : « Dès que je prends le contrôle de Hornet, c’est comme si j’enfilais mes vieilles chaussures préférées ». Mais derrière la familiarité, une énergie nouvelle s’impose. « Son sprint est ultra-rapide, son saut bien plus précis, et le combat vous pousse à considérer les airs et le sol comme des angles d’attaque distincts. » Rock Paper Shotgun confirme la mue : « C’est un peu plus rapide, un peu plus dynamique et, pour mes doigts, un peu plus difficile que le premier Hollow Knight ».
La beauté comme évidence
Les journalistes louent l’éclat visuel du jeu, plus lumineux sans perdre son mystère. Polygon décrit son entrée dans la première zone : « Plutôt que de ramper dans des couloirs lugubres, j’ai traversé une mer de verdure dense et détaillée ». RPS insiste sur l’évolution esthétique : « Un dédale verdoyant […] avec des couches successives d’arbres, de champignons géants et de sous-bois, le tout se mouvant sous un effet de parallaxe encore plus saisissant ».

Le fil tendu entre frustration et euphorie reste intact. Polygon raconte ses défaites successives contre Lace, jusqu’au moment où les patterns s’éclairent et la victoire s’arrache. Screen Rant décrit le même duel comme une « danse » : « Ses attaques de poussée et de plongée étaient parfaitement assorties à celles de Hornet ». Chaque affrontement exige patience et adaptation.
Un pari sur la continuité
Silksong n’invente pas un nouveau genre. « Si vous espérez un changement radical, je n’ai rien vu dans cette tranche de 30 minutes qui le suggère. C’est nouveau, mais c’est sûr, et ça fonctionne selon les formules habituelles du metroidvania », estime PC Gamer.
Polygon abonde : « Il s’agit plutôt d’une version raffinée du précédent, avec une direction artistique plus colorée et éclatante ». Un choix assumé, que RPS juge salutaire : « Rien n’a compromis ce qui faisait du premier jeu un plaisir tactile : des commandes exceptionnellement précises et un retour audio/visuel précis ».