Netflix enrichit son catalogue turc avec un drame intimiste sorti le 22 août. Réalisé par Çağrı Vila Lostuvalı et produit par OGM Pictures, le film explore le poids du sacrifice familial et la quête de résilience.
En quelques années, Netflix a fait des drames turcs un terrain fertile. Du Tailleur au Chemin de l’olivier, le public a découvert des récits sobres, introspectifs, chargés d’humanité. C’est dans cette lignée qu’arrive L’homme abandonné, disponible le 22 août. Ce film signé Çağrı Vila Lostuvalı s’inscrit dans la veine des drames intimistes, produits par Onur Güvenatam et OGM Pictures, déjà derrière plusieurs succès sur la plateforme.
Le poids du sacrifice
Le long-métrage raconte l’histoire de Baran, interprété par Mert Ramazan Demir, visage familier du public turc, notamment depuis son rôle phare dans la série Golden Boy. Ancien détenu, il sort de prison après avoir purgé une peine pour un crime commis par son frère. À sa libération, il tente de reconstruire sa vie en ouvrant un atelier, mais un drame vient de nouveau frapper sa famille.

Dans ce contexte surgit Lidya, sa nièce, interprétée par Ada Erma, qui devient une lumière fragile, inattendue. Sa présence fissure peu à peu la carapace de Baran, l’entraînant sur le chemin de la résilience et de la rédemption.
Écriture littéraire et mélancolique
Le scénario, coécrit par Deniz Madanoğlu et Murat Uyurkulak, s’attache à mettre en avant la charge émotionnelle. Les scénaristes sont d’ailleurs reconnus pour leur plume à la fois littéraire et mélancolique. La réalisation suit la même logique : une mise en scène contenue, presque minimaliste. L’esthétique privilégie les gestes du quotidien, les regards et les silences.

Outre la tête d’affiche et la jeune comédienne, le casting réunit Rahimcan Kapkap, Ercan Kesal, Edip Tepeli et Burcu Cavrar, figures relativement connues de la scène turque. En confiant la production à OGM Pictures, Netflix s’appuie sur un studio qui s’est imposé comme un acteur incontournable du drame turc. Fondé par Onur Güvenatam, il a déjà livré plusieurs récits (dont Le Tailleur et Le Chemin de l’olivier cités plus haut).