
L’éditeur du célèbre navigateur internet avertit ses utilisateurs et utilisatrices de l’expiration très prochaine d’un certificat indispensable au bon fonctionnement du logiciel.
L’heure tourne, car les internautes ne jurant que par le navigateur web au panda roux risquent d’utiliser une version dysfonctionnelle et exposée à d’importants risques de cybersécurité s’ils ne le mettent pas à jour avant le 14 mars 2025, avertit Mozilla.
Quels risques si je ne mets pas mon navigateur à jour ?
Si d’ici le 14 mars 2025, la version pour ordinateur ou smartphone de votre navigateur Firefox n’est plus à jour, le programme risque tout simplement de se changer en gruyère – ou en passoire –, invitant les pirates de tous bords à essayer de le hacker pour récupérer vos précieuses données personnelles.
Des failles de sécurité induites par l’expiration d’un certificat « racine » à l’importance capitale, qui aura également une incidence sur le confort d’utilisation du navigateur. Les extensions pourraient ne plus fonctionner correctement, et les services de streaming vidéo comme Netflix ou Disney+ pourraient vous empêcher de regarder votre série favorite. La raison ? Les serveurs externes détecteront Firefox comme un agent non authentifié de par l’absence de certificat – une sorte de laissez-passer permettant, notamment, la lecture de vidéos protégées par du droit d’auteur.
L’expiration de ce certificat ne concerne que les navigateurs Firefox de version antérieure à la 128, sortie l’an dernier. Si vous avez pour habitude de maintenir vos logiciels à jour, vous devriez être déjà dans les clous.
Comment mettre à jour son navigateur ?
Mais cela ne coûte rien de le vérifier. Depuis votre ordinateur, ouvrez le navigateur Firefox et cliquez sur le bouton « Aide », puis « À propos de Firefox ». La version actuelle utilisée par le navigateur devrait être affichée.
À titre d’information, Mozilla vient tout juste de publier la version 136 de son navigateur phare. Celle-ci ajoute notamment une fonction très appréciée des utilisateurs et utilisatrices de Microsoft Edge ou Arc Browser : les onglets verticaux.

Ces dernières semaines, Firefox a maladroitement fait parler de lui en mettant à jour ses conditions d’utilisation, laissant entendre que l’une de ses plus vieilles promesses, celle de ne pas faire commerce des données de ses utilisateurs et utilisatrices, n’était plus tenue. Une situation un peu plus compliquée que cela, comme l’explique Ars Technica.