Suite très attendue du film d’horreur qui avait fait sensation en 2022, Smile 2 arrive en salles ce mercredi 16 octobre avec le même réalisateur, Parker Finn, aux commandes. Cette fois, c’est Naomi Scott qui incarne la protagoniste, une pop-star, dans une nouvelle intrigue toujours aussi souriante…
Octobre rime avec Halloween, et Halloween évoque immanquablement les films d’horreur et les frissons intenses. Comme chaque année, de nouvelles productions cinématographiques viennent hanter les salles obscures en ce mois d’octobre, prêtes à séduire les amateurs de sensations fortes. Si Terrifier 3 a déjà fait couler beaucoup d’encre – et de larmes ? – notamment en raison de son interdiction aux mineurs, un autre long-métrage suscite une vive attente et pourrait bien s’imposer sur le devant de la scène.
Après le succès retentissant du premier opus, Smile 2 fait son grand retour sur les écrans ce 16 octobre. Cette suite du film d’horreur de 2022 reprend le concept glaçant qui a fait sa renommée : un sourire maléfique et contagieux entraîne ses victimes dans une spirale suicidaire. Toutefois, une nouveauté pourrait attirer un public encore plus large que les seuls amateurs de frissons : Ray Nicholson, fils de l’illustre Jack, figure au casting du film réalisé par Parker Finn. Héritier du sourire légendaire immortalisé par son père dans The Shining (1980) de Stanley Kubrick, Ray nous offre une expression tout aussi inquiétante sur l’affiche de ce nouvel opus.
Recyclage ou renouveau ?
Skye Riley, une célèbre pop star sur le point de débuter sa nouvelle tournée mondiale, se retrouve soudainement confrontée à des phénomènes effrayants et inexplicables. Déjà fragilisée par la perte de son petit ami Paul (Ray Nicholson) dans un accident de voiture, Skye doit faire face à la malédiction du sourire, une force obscure qui menace sa santé mentale et sa vie.
Submergée par la pression de la célébrité et les événements troublants qui l’entourent, elle doit affronter son passé douloureux et déterminer à qui elle peut réellement faire confiance : sa manageuse, son assistante, sa meilleure amie ou même elle-même. La performance intense de Naomi Scott dans le rôle de Skye constitue le cœur de cette suite angoissante de Smile, plongeant la chanteuse dans une lutte désespérée pour sa survie.
Des critiques positives…
Lors de la sortie du premier film, critiques et spectateurs avaient été unanimes : le concept du « sourire qui tue » s’était révélé être un redoutable outil marketing. Mais cette suite, avec une nouvelle intrigue et une héroïne inédite, parviendra-t-elle à séduire à nouveau ? Les avis sont partagés. Certains soulignent l’originalité du cadre et l’introduction d’un nouveau contexte, tandis que d’autres déplorent un affaiblissement de la dimension horrifique.
Ecran Large salue Smile 2 pour avoir su élever les standards du premier volet. Tout y est « plus ambitieux, plus impressionnant, plus gore, plus effrayant« . La critique souligne que, bien que le film repose sur des artifices bien connus du genre, ceux-ci sont « maîtrisés » et restent « redoutablement efficaces ». Ce qui distingue cette suite, c’est l’univers de la pop star, qui offre « le cadre parfait pour enrichir l’intrigue ».
Dans cette même veine, et en plus de saluer l’aspect visuel du film, Allociné trouve l’introduction d’une chanteuse comme personnage principal particulièrement intéressante. Le site établit un parallèle avec Taylor Swift, affirmant que « devant Smile 2, impossible de ne pas penser [à ce] phénomène (…). Compte tenu du monopole de la star aux États-Unis, cette idée de Parker Finn n’est pas innocente ». Le site se demande alors : « Et si, finalement, la vie d’une chanteuse pop était, d’une certaine manière, un film d’horreur à part entière ? »
… comme négatives
Cependant, Premiere se montre plus nuancé dans son appréciation. Si la performance de Naomi Scott est saluée et que Smile 2 est jugé « objectivement meilleur que le premier », le magazine regrette que le film ne prenne pas plus de risques. « Les efforts déployés pour faire flipper son public paraissent bien petits, bien trop classiques », souligne la critique, notant que les jumpscares dominent, au détriment de moments potentiellement plus intéressants.
Enfin, Libération se montre plus sévère, jugeant cette suite « moins convaincante et plus orientée vers un public adolescent ». Le journal critique la surenchère d’effets et de jumpscares, tout en reconnaissant un aspect méta dans la réalisation, qui fait de Smile 2 : « une œuvre presque antithétique au premier volet, avec la volonté d’en finir » avec cette saga.
