Sur un petit nuage depuis quelques semaines, le réseau social au papillon bleu accueille une fonctionnalité très attendue par sa communauté.
Après avoir été rejoint par plus d’un million d’utilisatrices et d’utilisateurs brésiliens, Bluesky s’ouvre officiellement à la vidéo. Une fonctionnalité qui manquait beaucoup sur ce réseau de microblogging concurrent à X (anciennement Twitter) ou Threads, de Meta, qui impose cependant certaines limites.
Bluesky s’ouvre à la vidéo
Bien entendu, Bluesky n’a pas vocation à devenir TikTok, ou même à se montrer aussi engagé que X dans sa bascule vers la vidéo. Dans son billet de blog, la jeune entreprise explique simplement autoriser ses presque 10 millions d’utilisateurs et utilisatrices à publier autre chose que des images ou des GIF. En l’occurrence : des vidéos.
Des vidéos dont la seule contrainte est finalement de durer 60 secondes maximum. Pour le format, Bluesky accepte la plupart des standards d’aujourd’hui, tels que le .mp4, .mpeg et même .webm. En revanche, pas question pour les utilisateurs de la plateforme d’inonder leur compte de vidéos. Bluesky impose une limite quotidienne de 25 vidéos ou de 10 Go.
Une barrière permettant à la fois de maîtriser le format des contenus qui seront partagés sur la plateforme et, surtout, de rationaliser l’utilisation de ses serveurs qui, on l’imagine, ne sont pas aussi nombreux ni aussi puissants que ceux d’Instagram.
Quid de la modération ?
La question évidente lorsqu’un réseau social accepte le partage de vidéo est évidemment celle de la modération du contenu. Peut-on partager tout et n’importe quoi sur Bluesky ?
La réponse est non. D’abord, le partage de vidéos n’est autorisé que sur les comptes bénéficiant d’une adresse email vérifiée. Ensuite, les utilisateurs et utilisatrices ont la possibilité de « marquer » leur contenu vidéo, par exemple pour spécifier qu’il s’agit d’un contenu adulte. Toutes les vidéos uploadées sur Bluesky passent également par deux filets : ceux de l’association Thorn et de l’éditeur Hive, qui luttent contre la pédopornographie. Pour l’heure, rien n’est encore très clair concernant les contenus violents ou qui comportent notamment de la musique protégée par des droits d’auteur.
Les vidéos sont lues automatiquement dans le flux d’actualité du réseau social, avec le son coupé. Une option permet bien entendu de désactiver l’autoplay.