Depuis le 24 juillet, une rétrospective consacrée à l’auteur et cinéaste ressort dans les salles, dont La Trilogie Marseillaise.
Une rétrospective consacrée à Marcel Pagnol est disponible depuis le 24 juillet en salles, près de 50 ans après sa disparition. Célébrant les histoires de Pagnol et son savoir-faire, l’évènement propose 10 films emblématiques du réalisateur et écrivain provençal. Menée conjointement par la Cinémathèque française et le distributeur Carlotta Films, cette rétrospective bénéficie d’une restauration des films, et permet la redécouverte de classiques du cinéma français.
Marcel Pagnol est un des plus grands auteurs et réalisateurs du siècle denier, célèbre pour sa représentation authentique de la Provence — la plupart de ses films seront tournés dans les décors naturels du Sud — pour ses personnages hauts en couleurs et pour ses phrases mythiques.
Un projet de musée entièrement consacré à l’artiste est d’ailleurs prévu pour 2026 à Allauch. En attendant, ses films (et ses livres) continuent de rassembler les générations !
Tu me fends le cœur !
Sont ainsi prévus la célèbre Trilogie Marseillaise composée des films Marius (1931), Fanny (1932) et de César (1936), après avoir d’abord été pensée pour les planches de théâtre. Porté par Raimu, Pierre Fresnay, Orane Demazis, le premier film de cette saga, réalisé par Alexander Korda reste encore aujourd’hui l’un des premiers chefs-d’œuvre du cinéma parlant et conserve toute la force de son auteur presque 95 ans après sa sortie.
Le classique La Fille du Puisatier (1940) avec Fernandel et Josette Day, ainsi que La Femme du Boulanger (1938), une nouvelle fois avec Raimu font également partie de cette rétrospective. L’occasion de redécouvrir des classiques de l’auteur et cinéaste décédé, à Paris, en 1974.
Fernandel, acteur mythique du film Le Schpoutz (1938), avec son rôle d’Irénée, également apparu dans Topaze (1951), sera à l’honneur de cette grande rétrospective estivale. Acteur essentiel de la carrière de Marcel Pagnol, l’humoriste et chanteur français avait également participé au drame Angèle (1934), d’après l’œuvre de l’écrivain Jean Giono. Pagnol adaptera l’œuvre de ce dernier plusieurs fois au cinéma d’ailleurs, notamment avec Jofroi (1933) et Regain (1937), deux films figurant également au cœur de cette rétrospective.
