De vieilles clés Windows 7, souvent accessibles à bas coût, ne peuvent plus permettre d’obtenir la dernière version de l’OS.
C’est la fin d’une époque. Jusqu’ici relativement peu regardant sur la provenance des clés d’activation de Windows, Microsoft commence à serrer la vis.
Une faille au cœur du problème
Évidemment, pour la firme de Redmond, c’est un problème. Aujourd’hui, il est possible d’obtenir une licence pour activer Windows 7 pour une bouchée de pain, là où une licence officielle pour installer la dernière mouture, Windows 11, coûte 145€. Ainsi, il était monnaie courante d’acheter une licence Windows 7 à bas prix puis de profiter de la mise à niveau gratuite vers Windows 10, puis Windows 11 pour ne pas casser la tirelire.
Cette période est révolue, annonce Microsoft. Toutefois, il reste possible, et même encouragé par la firme, de profiter d’une mise à niveau de Windows 10 vers Windows 11, toujours gratuitement (pour l’instant en tout cas).
Maximiser les chiffres de Windows 11
C’est l’ambition de Microsoft depuis la sortie de Windows 11 à l’été 2021 : la dernière mouture de l’OS qui équipe plus de 70% des ordinateurs dans le monde doit être la plus populaire.
Microsoft ne tarit pas d’efforts pour encourager (pour ne pas dire persuader) ses utilisateurs et utilisatrices à adopter Windows 11. Cela passe par des invites fréquentes sur Windows 10, ou plus simplement par l’arrêt du support logiciel des versions antérieures.
À l’heure où sont écrites ces lignes, Windows 11 aurait séduit environ 24% des utilisateurs et utilisatrices de Windows, contre plus de 70% pour Windows 10. La dernière version de l’OS est particulièrement importante pour Microsoft, en cela qu’elle apporte quantité de fonctionnalités basées sur l’IA, comme le nouvel assistant Copilot, sur lequel la firme mise beaucoup.
