Deux entreprises américaines, Cruise et Waymo ont obtenu, le 30 septembre, l’autorisation du Département des véhicules motorisés pour mettre en vente des services proposés avec leurs véhicules autonomes dans certaines parties de la Californie.
Un pas de plus vers le lancement des services de robots-taxis. Jeudi 30 septembre, le Département des véhicules motorisés a donné le feu vert aux entreprises américaines Cruise et Waymo pour la commercialisation de services avec leurs voitures autonomes. Si elles peuvent ainsi proposer un service de livraison, elles ne peuvent pas encore proposer un service de robots-taxis. Pour ce faire, il leur faut d’abord obtenir une autre autorisation de la California Public Utilities Commission, un organisme qui réglemente notamment les transporteurs publics.
Filiale de General Motors, Cruise va proposer ses véhicules autonomes pour effectuer des livraisons dans certaines rues de San Francisco, sans la présence d’un chauffeur de sécurité capable de reprendre le volant. Ces voitures auront la possibilité de circuler entre 22h et 6h du matin, à une vitesse maximale de 48 km/h. Les véhicules de Waymo, la filiale d’Alphabet, pourront circuler dans certaines parties des comtés de San Francisco et de San Mateo à une vitesse allant jusqu’à 100 km/h mais, cette fois, avec un chauffeur de sécurité à bord. Enfin, les deux pourront se déplacer sous la pluie et par un léger brouillard.
La France au stade d’experimentation
En France, les véhicules autonomes font l’objet de plusieurs expérimentations dans le cadre d’un projet de l’État lancé en avril 2019. L’une d’entre elles a d’ailleurs démarré en septembre dernier à Montpellier. L’experience durera 36 mois. Les robots de livraison autonomes de la start-up Twinswheel vont y réaliser des livraisons de colis et de courrier pour la Poste ainsi que des livraisons de produits alimentaires frais pour le groupe STEF. Ces robots ne seront pas complètement autonomes étant donné qu’ils seront accompagnés d’un conducteur de sécurité.
Les autres expérimentations incluent des projets de navettes et de voitures autonomes dans différentes parties du pays. L’État veut faire de la France « un pays moteur pour le développement du véhicule autonome ». Un cadre permettant d’assurer leur libre circulation sur les routes du pays, tout en garantissant toutes les conditions de sécurité nécessaires, est ainsi en préparation pour le projet de loi d’orientation des mobilités. Le gouvernement souhaite également que le véhicule autonome constitue une solution de mobilité à part entière qui améliorera le quotidien des Français.