Chaque mois, un·e auteur·rice partage avec L’Éclaireur la dizaine de livres qui l’ont particulièrement touché·e, pour différentes raisons, à différentes époques de sa vie. Ce mois-ci, c’est Katherine Pancol qui se prête au jeu.
Après trois ans d’absence, Katherine Pancol a fait son retour dans les librairies en avril dernier avec La Mariée portait des bottes jaunes (Albin Michel). Dans ce nouveau roman, l’autrice française plonge le lecteur dans une saga familiale entre secret et trahison, au cœur des châteaux bordelais. Ce roman fait suite à Eugène et moi (Albin Michel, 2020), récit façon Thelma et Louise bourré de liberté et de surprises.
D’ailleurs, en parlant de surprises, Katherine Pancol a accepté de revenir sur les œuvres littéraires incontournables qui ont compté dans sa vie de lectrice. De son premier coup de cœur au roman qu’elle emmènerait sur la plage, l’autrice dévoile ses fictions les plus marquantes.
Le premier livre qui vous a marquée ?
Sans famille, d’Hector Malot (1878). J’avais 5 ans et demi, je rentrais du Maroc. Ma mère m’avait appris à lire. J’ai attrapé un livre au hasard sur une étagère, j’ai lu la première phrase, “Je suis un enfant trouvé”… et j’ai décollé !
Celui qui parle le mieux d’amour ?
Mémoires de deux jeunes mariées (1841) de Balzac, c’est un de mes incontournables.
Celui qui vous fait rougir ?
Histoire d’O, de Pauline Réage ((1954), c’est un incontournable de la littérature érotique.
Celui qui vous dérange ?
Il s’agit également Histoire d’O de Pauline Réage !
Celui qui vous obsède ?
La Ballade du café triste, de Carson McCullers (1951).
Celui qui vous fait rire ?
Je dirais qu’il s’agit de la somme de récits, Les Nouvelles, de Saki (1904-1912).
Celui qui vous fait pleurer ?
Je pense tout de suite à Anna Karénine (1977) de Tolstoï.
Le livre que vous pourriez conseiller sur la plage ?
L’Attrape-cœurs (1951) de Salinger. C’est un livre qu’on lit sur la plage, puis que l’on rumine dans son lit.
Un livre de la rentrée littéraire à venir que vous attendez particulièrement ?
J’attends une belle surprise. De Véronique Ovaldé, par exemple. J’aime tellement son écriture… Elle a fait paraître, cette année, Fille en colère sur un banc de pierre.
Le dernier livre qui vous a marqué ?
Je dirais qu’il s’agit de Langages de vérité (2022) de Salman Rushdie.
La Mariée portait des bottes jaunes, de Katherine Pancol, Albin Michel, 2023, 742 p., 24,90 €.