Steven Spielberg vient de révéler qu’il travaille en ce moment même sur l’adaptation en minisérie d’un scénario original sur Napoléon, signé Stanley Kubrick. Aucune date n’a été communiquée, mais elle sera diffusée sur HBO.
La nouvelle est tombée ce mardi 21 février lors d’une conférence de presse donnée à Berlin : Steven Spielberg s’apprête à donner vie à un scénario écrit par Stanley Kubrick en 1961. Cette « grosse production » de sept épisodes sera diffusée sur HBO et reviendra sur l’existence de Napoléon. Décédé en 1999, le cinéaste n’avait jamais pu venir à bout de ce projet en raison, entre autres choses, des coûts engendrés par un tel tournage.
À la suite du grand succès rencontré par 2001 : L’Odyssée de l’Espace (1968), Stanley Kubrick avait mené d’importantes recherches sur l’empereur français, et prévoyait de tourner son long-métrage en Europe, entre la France, le Royaume-Uni et la Roumanie. David Hemmings et Jack Nicholson auraient dû interpréter le rôle principal à différents moments de sa vie, et Audrey Hepburn aurait prêté ses traits à Joséphine, sa femme. Pas moins de 40 000 figurants devaient compléter le casting.
Un biopic sous la forme d’une minisérie
Cela fait déjà quelque temps que Steven Spielberg songe à achever ce biopic sous la forme d’une mini-série. Il y a maintenant dix ans, le réalisateur américain avait déjà brièvement évoqué le fait qu’il développait un projet adapté d’un scénario de Stanley Kubrick. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’œuvre de ce dernier l’inspire. C’est dans son sillage que celui qui recevra un Ours d’Or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière à la prochaine Berlinale a imaginé AI : Intelligence artificielle, sorti en 2001.
Si, pour l’heure, aucune date de diffusion n’a été communiquée, les fans du réalisateur pourront patienter en découvrant The Fabelmans, qui sort en salles ce mercredi 22 février. Autobiographique en de nombreux aspects, le film revient sur l’histoire d’un enfant qui, alors que ses parents se séparent, voit naître en lui une vocation de cinéaste.
« J’ai toujours voulu raconter l’histoire de ma mère, de mon père et de ma sœur, et cette sorte de lutte incroyable entre l’art et la famille. Je l’ai eu en tête toute ma vie, ça a infusé dans tous mes films, tous mes films sont personnels et beaucoup sont sur la famille, mais rien n’est aussi personnel que The Fabelmans », a-t-il affirmé lors de cette même conférence de presse.
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