C’est dans un entretien long et intéressant que Ryan Condal a fait des déclarations éclairantes à plus d’un titre sur cette première salve.
L’heure du grand final a sonné. La première saison de House of the Dragon s’est achevée cette semaine, et Ryan Condal a profité d’une interview avec le site Deadline pour revenir sur ces dix épisodes. Afin d’éviter tout spoiler, nous ne retranscrirons que les informations qui préserveront le suspens pour celles et ceux n’ayant pas encore eu l’occasion de voir le show dans son intégralité. D’abord, le showrunner a confié des informations sur l’implication de George R.R. Martin sur la série. Aussi impliqué que possible, l’auteur initial de la saga Feu et Sang dont est tirée House of the Dragon a cependant souvent laissé le champ libre à l’imagination ou l’interprétation des scénaristes à l’œuvre sur l’adaptation.
Éclairage précieux
Ryan Condal a donné une explication lumineuse sur un détail qui a souvent gêné les spectateurs : le reproche souvent fait à certains épisodes d’être apparus comme trop sombres, et pas juste sur le plan moral. Selon lui, tous les calibrages nécessaires ont été faits dans la même optique que celles d’un long métrage à (très) gros budget. Le problème viendrait donc des différents diffuseurs, du mode de compression qu’ils utilisent ou de leurs propres ajustements faits sur la luminosité à l’écran. Nul doute que le message sera passé pour la saison 2.
Unité de temps
Enfin, le showrunner a conclu l’entretien sur une autre remarque faite par le public : les sauts dans le temps, jugés trop rapides et trop brutaux. Ayant conscience de cette problématique, qui s’ajoute à celle de conserver la part du casting ayant échappé à la mort dans cette première saison pour les fans, c’en est terminé. La deuxième saison de House of the Dragon devrait donc ne plus comporter d’aussi brusques changements d’époque ou de raccourcis temporels qui gâchaient un peu l’immersion et l’attachement aux personnages – d’autres stars devraient d’ailleurs les rejoindre. La Danse des Dragons ne fait ainsi que commencer, sur un rythme promis comme plus proche de celui de Game Of Thrones du temps de sa splendeur.
