La Coupe du monde 2018 débute aujourd’hui en Russie et chacun y va de son pronostic. Un groupe de chercheurs a utilisé l’intelligence artificielle et le machine learning pour prédire les résultats et le vainqueur. Plusieurs banques dont Goldman Sachs, ont aussi tenté de trouver le futur vainqueur… et ce n’est pas la France.
Les fans de football attendaient ce 14 juin avec impatience, c’est aujourd’hui que débute la Coupe du monde 2018 en Russie. Pendant un mois, ils seront nombreux à vivre au rythme du ballon rond, mais qui soulèvera la coupe Jules Rimet le 15 juillet prochain ? Tout le monde à son avis et pendant que FIFA 2018 annonce que la France va gagner la Coupe du monde, les chercheurs ou les banques tentent eux aussi de prédire le parcours de chaque équipe et de trouver le futur vainqueur.
Une IA simule 100 000 fois la Coupe du Monde
Lors de la Coupe du monde 2010, Paul le poulpe avait marqué les esprits avec 12 prédictions correctes sur 14. Huit ans plus tard, un groupe de chercheurs a utilisé une approche plus scientifique en utilisant une intelligence artificielle et le machine learning. Leur IA a simulé la Coupe du Monde 100 000 fois pour prédire les résultats des matchs et déterminer le vainqueur.
Selon eux, l’Espagne est le vainqueur le plus probable, devant l’Allemagne et le Brésil. Ces simulations ont toutefois été réalisées avant que la Roja ne décide de se séparer de son sélectionneur, un élément qui pourrait perturber cette équipe qui a dominé le football mondial au début de la décennie. Les Allemands, champions en titre et au minimum en demi-finales depuis 2002, ne devraient pas être loin de réaliser le doublé tandis que le Brésil aura sans doute à cœur de se rattraper après sa lourde défaite il y a quatre ans.
Pour parvenir à ces conclusions, ce groupe de chercheurs des universités de Dortmund et de Munich en Allemagne, ainsi que de l’université de Gand en Belgique, ont tenu compte de plusieurs facteurs, rapporte Motherboard. L’algorithme a notamment pris en compte le classement FIFA, la population de chaque pays et son PIB, les côtes des bookmakers, le nombre de joueurs sélectionnés jouant dans le même club, l’âge moyen des joueurs et le nombre de Champions League qu’ils ont gagné. En tenant compte de tous ces facteurs, voici à quoi devrait ressembler la phase de poule.
On arrive ensuite à la phase à élimination directe qui oppose les 16 équipes qualifiées, avec notamment un match France-Croatie. Pour les chercheurs, les Bleus devraient être plutôt à l’aise en Russie puisqu’ils ont de grandes chances de passer l’obstacle Luka Modrić pour retrouver Cristiano Ronaldo et le Portugal. Un remake de la dernière finale de l’Euro qui devrait permettre à la France de prendre sa revanche et de retrouver le Brésil. Malheureusement pour la bande à Didier Deschamps, elle devrait s’incliner face aux quintuples champions du monde emmenés par Neymar et Marcelo. Ce tableau nous propose une finale Brésil – Allemagne comme en 2002, mais avec un vainqueur différent puisque la Mannschaft devrait s’imposer.
Un résultat qui diffère des prédictions que proposent les chercheurs. En effet, ils expliquent que l’Allemagne est plus susceptible de battre l’Espagne en demi-finale, mais qu’elle aura un parcours plus difficile pour y arriver et donc plus de chances d’être éliminé. L’Espagne est donc le grand favori, mais elle devra se méfier des champions en titre.
Pour les banques, l’Allemagne et le Brésil sont favoris
Cette simulation n’est pas la seule à voir le Brésil ou l’Allemagne l’emporter. Les banques Goldman Sachs, UBS ou Commerzbank ont elles aussi publié leurs propres pronostics, note le site France 24. Goldman Sachs a utilisé une intelligence artificielle et le machine learning pour prédire que le Brésil sortira vainqueur de la Coupe du monde 2018. La Seleção prendrait ainsi sa revanche sur l’Allemagne après avoir battu la France en demi-finale. Pour les banques UBS (PDF) et Commerzbank, c’est l’Allemagne qui triomphera en Russie. Là encore, le Brésil ne devrait pas être loin et les trois s’accordent à dire que l’Espagne aura un rôle à jouer, de même que la France.