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[Fnac x Vialma] La playlist classique festif

03 octobre 2023
Par Clément D.
[Fnac x Vialma] La playlist classique festif

Chaque mois, la Fnac et Vialma, la référence en streaming de musique classique et jazz, vous présentent une playlist concoctée avec soin, selon une thématique particulière. L’occasion de mettre en avant des pistes connues, des trésors rares, des plages calmes, mais aussi des pièces extrêmes.

Pour se donner du baume au cœur en plein hiver, plongez dans les pièces les plus brillantes et joyeuses du répertoire : danses sud-américaines, galops russes et viennois, ouvertures déchaînées, airs à boire sont au menu. La musique classique a trouvé des milliers de manières pour exprimer la joie la plus délirante. Immergez-vous avec notre playlist classique festif, riche en orchestres luxuriants et aux rythmes survitaminés.

Découvrez une première œuvre emblématique et prolongez l’écoute sur Vialma

George Bizet – Ouverture de Carmen

Nous commençons en grande pompe avec la très joyeuse ouverture de Carmen. Les cymbales s’en donnent à cœur joie et le reste de l’orchestre sautille dans un allegro giocoso. Comme souvent, cette ouverture utilise les thèmes principaux de l’opéra, tel le célèbre air du Toréador Escamillo. Un début en fanfare !

Dmitri Chostakovitch – Ouverture de fête op. 96

Propulsé par un martial appel de trompettes et un thème principal qui bondit dans tous les sens, L’Ouverture de fête de Dmitri Chostakovitch est une explosion de bonne humeur où les cordes font de la gym, les bois babillent et les cuivres s’enorgueillissent de fanfares triomphales.

Leonard Bernstein – West Side Story, « Mambo »

Pièce la plus rapide du célèbre musical de Leonard Bernstein, le Mambo ne fait pas que marquer la rencontre de Tony et Maria, c’est avant tout une danse martelée où les percussions rivalisent de vigueur dans un rythme trépidant fleurant bon la vitalité portoricaine. Le plus exaltant des tubes de West Side Story.

Leonard Bernstein - 1

Antonin Dvorak – Ouverture Carnaval

2e volet de la trilogie des ouvertures de concert d’Antonin Dvorak, L’Ouverture Carnaval lance ses fulgurants traits de bonne humeur en continu, sait les interrompre sur une mélodie élégiaque avant de reprendre de plus belle dans un accelerando faisant l’effet d’un ouragan. Une pièce témoignant de l’énergie débordante des musiques slaves.

Louis Moreau Gottschalk – Symphonie n° 1 « Une nuit sous les tropiques », 2e mouvement « Festa Criolla »

Extrêmement moderne pour 1859, la Festa Criolla concluant la Symphonie n° 1 de Louis Moreau Gottschalk est la première samba composée pour orchestre. Une avalanche de percussions européennes et sud-américaines mènent la danse chaloupée de l’orchestre, tel un festival nocturne près d’une plage. Pour une soirée mémorable !

Reinhold Glière – Le Pavot rouge, Acte I, Danse du marin russe

Le magicien symphonique qu’est Reinhold Glière nous entraîne dans un thème et variations sur un chant populaire russe dont le pouvoir tourbillonnant se dévoile peu à peu. La  franchise lourde, folklorique du thème passe à travers des variations de plus en plus rapides jusqu’à ce que l’orchestre explose dans un emballement vertigineux dans un véritable morceau de bravoure qui franchit le mur du son.

Richard Wagner – Ouverture de La Défense d’aimer

Rossini sous stéroïdes. Pièce complètement à part dans la production de Richard Wagner, L’Ouverture de La Défense d’aimer, d’après Shakespeare se lâche complètement en matière de cymbales, de triangle, de castagnettes et de grosse caisse, dans un défouloir délirant à peine tempéré par un thème romantique qui renverse tout sur son passage. Une fête sonore complètement dingue.

Bela Bartok – Esquisses Hongroises : N°5, Swineherd’s dance

Ce final rapide des Esquisses Hongroises est inspiré d’authentique musique folklorique. Bartók aurait entendu cet air par le dernier interprète de la flûte du berger lors de son exploration de la campagne hongroise. Soutenues par le rythme entraînant de l’orchestre, les flûtes font étalage de leur vivacité et de leur agilité dans cette danse entraînante.

Giuseppe Verdi – La Traviata, acte I « Libiamo ne’ lieti calici »

Le fameux « Brindisi » de La Traviata conclut toujours le Concert du Nouvel An italien, à juste titre tant cette chanson à boire sur un rythme de valse gracieuse assure les applaudissements à chaque fois. Cette ode à l’amour, au plaisir et au vin de Giuseppe Verdi met le cœur et l’âme en fête, à écouter champagne à la main !

Johann Strauss II – Furioso-Polka quasi Galopp

Parmi les centaines de danses composées par Johann Strauss II, la Furioso-Polka quasi Galopp est sans doute la plus allumée de toutes. Censée décrire deux diablotins malicieux tentant de faire trébucher des couples dansant en spirales frénétiques. Véloce, excitante dans ses changements abrupts entre majeur et mineur, d’une impulsion inextinguible, une polka qui laisse pantelant mais ravi.

Alberto Ginastera – Estancia suite – 4e mouvement « Malambo (danza final) »

Avant sa période plus dissonante, Alberto Ginastera aura composé des musiques en rythmes argentins irréguliers et stimulants. L’Estancia Suite, en 4 mouvements, tiré du ballet éponyme, trouve une conclusion explosive avec la danse finale, où le bouillonnement rythmé de l’orchestre trouve son point culminant dans la jouissive répétition d’un thème de malambo emportant les instruments dans une farandole grandiose.

Bedrich Smetana – La fiancée vendue, acte 3, Danse des comédiens

Bis de choix pour les orchestres, la Danse des comédiens est un des nombreux moments de liesse de l’opéra le plus connu de Bedrich Smetana : La fiancée vendue. Parcouru par un rondo en perpetuum mobile aux cuivres sonores, cette danse enchaîne des mélodies comme autant d’airs obsédants, dans un flot d’allégresse inarrêtable.

Olivier Messiaen – Turangalîla Symphonie, 5e mouvement « Joie du sang des étoiles »

La joie pure, sous LSD. Le 5e mouvement de la Turangalîla Symphonie est une des pièces classiques les plus psychédéliques jamais composées. Cette « Joie du sang des étoiles » s’appuie sur un rythme africain irrégulier et tout l’orchestre s’emballe dans des feux d’artifices instrumentaux d’une ivresse totale. Le langage musical avancé d’Olivier Messiaen, loin de rebuter, renforce le côté shamanique et fou du mouvement.

Piotr Ilitch Tchaïkovski – Snegurochka, « Dance of the Tumblers »

Piotr Ilitch Tchaïkovski est généreux en pièces déchaînées, mais pour cette « Dance of the Tumblers » composée pour la pièce de théâtre Snegurochka, il s’est surpassé. Autant que le refrain d’une félicité surhumaine, les couplets sont tout aussi cravachés, entre fanfares dansantes et courses ultrarapides de cordes assurant le décollage dans une joie extatique.

Aram Khatchatourian – Gayaneh, « Danse du sabre »

Célèbre par sa Vitesse supersonique, ce galop à la russe se veut une démonstration des prouesses des protagonistes au maniement du sabre. Sur une bacchanale bourrine des percussions et les notes répétées des trompettes en roue libre, cette Danse du Sabre est la démonstration de l’efficacité « hénaurme » d’Aram Khatchatourian quand il s’agit de faire briller l’orchestre de mille feux.

Ottorino Respighi – Feste Romane, 4e mouvement « La Befana »

Dans le spectaculaire, on a rarement fait mieux. Ottorino Respighi pousse tous les leviers au max pour terminer les Feste Romane dans une apothéose de déflagrations instrumentales. L’auteur a tout décrit : les orgues de barbarie, les chansons à boire, les tarentelles, les ivrognes joyeux… dans un kaléidoscope lysergique de sons tutta la forza. Un chaos complet s’achevant sur un continuum de fanfares orgiaques et de percussions fracassantes. Standing ovation assurée !

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Clément D.
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