Sélection

Top des sorties DVD & Blu-ray de juillet 2023

01 juillet 2023
Par Camille J.
Top des sorties DVD & Blu-ray de juillet 2023

Au cinéma comme dans la vie, il en faut pour tous les goûts. Et ce sont ces héros représentés sous toutes les formes qui vont vous faire passer du rire aux larmes, de la mort à la renaissance, de l’anonymat à la reconnaissance. Biopic, drame, horreur, action, tout est là dans cette sélection, alors sans plus attendre, découvrez les sorties DVD et Blu-ray du mois.

The Fabelmans – Steven Spielberg

Sortie le 5 juillet

The Fabelmans

Dans The Fabelmans, Steven Spielberg, réalisateur de renom justifiée, s’inspire de sa propre histoire et de son point de vue sur la vie et le cinéma en grandissant dans une famille modeste. Une mère prête à partager et encourager ses rêves d’enfant et un père plus terre à terre et pragmatique. La famille se prête gentiment à son jeu avec ses soeurs qui expérimentent les joyeuses envies cinématographiques de leur grand frère, jusqu’à son adolescence à faire ses premiers petits court métrages avec les copains. Si le fond du biopic est là, on reste loin du protocolaire fort heureusement, la qualité du film commence avec la sublime photographie, suivie d’une mise en scène impeccable.

On a vraiment l’impression d’être à la place de ce petit garçon qui découvre la vie et ce qu’il veut en faire. Le choix des acteurs est très bien, Paul Dano est vraiment un acteur caméléon que l’on apprécie à chaque performance.

Et Michelle Williams, est parfaite en gentille ménagère des années 50 de la mère juive qui en fait un peu trop pour son fils unique. Un beau film qui manque de trop peu sur ce qui façonne le cinéaste que l’on connait aujourd’hui mai ce n’était pas sa volonté dans ce film très personnel. Une tranche d’adolescent prometteur à découvrir le 5 juillet.

Mon Crime – François Ozon

Sortie le 12 juillet

Mon crime

Avec Mon crime, François Ozon renoue avec le cinéma théâtre comme il l’avait fait avec Potiche (2010) et Huit femmes (2002). Nous sommes donc dans les années 30, en France, ou 2 amies vont être acquittées par légitime défense, pour le meurtre d’un grand producteur d’époque. Un procès en petit comité qui leur ouvre les portes de la notoriété tant désirée mais fait également des envieux du côté des femmes qui rêveraient de mettre un terme radical à certaine chose. C’est l’atout majeur du film, arriver à placer un air de modernité et de féminisme (thème récurrent chez Ozon) dans un contexte et une époque où tout cela parait impossible. Le film est indéniablement porté par un casting populaire (Fabrice Luchini, Isabelle Huppert, Dany Boon) ainsi que la découverte des deux actrices principales (Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder). Mais c’est surtout cette capacité de revenir à une écriture dont on a peu l’habitude, qui change la donne d’un cinéma Français formaté. Un crime presque parfait, à découvrir le 12 juillet.

Creed 3 – Michael B Jordan

Sortie le 13 juillet

Creed 3

Parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, c’est Michael B Jordan, qui endosse à la fois la tenue de boxe et celle du réalisateur dans ce Troisième volet de Creed. Troisième histoire donc pour Adonis Creed, descendant légitime de Rocky Balboa, qui n’a plus besoin des conseils de Sylvester Stallone, placé pour l’occasion, sur le banc de touche dans le film puisqu’il n’y apparait plus. La relève est définitivement assurée mais une figure du passé (Damian, qui a passé 18 ans à l’ombre de la gloire) va venir troubler la petite vie tranquille de notre boxeur. Entre combats de boxes, entrainements effrénés et rivalités personnelles, le film s’offre un axe beaucoup plus dramaturgique et émotionnel que les précédents. Les personnages sont attachants et se révèlent autant sur le ring que dans leur vie privée tout en tirant sur la corde de la convoitise, du pouvoir et du succès. La rédemption et la reconnaissance se joue sur le ring, le 13 juillet.

Scream VI – Matt Bettinelli-Opin

Sortie le 19 juillet

Scream 6

Scream Vi, fait directement écho à Scream V (2022), qui relançait pour de bon la franchise éteinte de Wes Craven en 2011. Il est impératif de voir le précédent volet, qui reprenait bien les codes des quatre autres pour apprécier celui-ci. Toute l’équipe des survivants se sont cette fois, donnés rendez-vous à New-York, Sidney Prescott n’est plus, puisque Neve Campbell n’a pas trouvé d’accord sur sa participation mais la relève est assurée. Jenna Ortega, et Melissa Barrera prennent plus de place ici avec de bonnes punch line, c’est qu’il faut plus les embêter les soeurs Carpenter. Le grand retour de Kirby (un des easter du 5, video sur you tube dans l’hôpital pour ceux qui cherchent:) fait plaisir. Et Gale Weather (Courteney Cox) toujours là, pour épauler cette nouvelle génération comme elle peut. Elle se gratifie d’une bonne séquence de poursuite qui ne sera pas s’en rappeler celle de Scream 2 dont il reprend habilement les codes, dans la logique de la suite du requel comme il est expliqué dans le V. Bien plus sanglant et ultra violent, ce dernier volet innove, jusque dans la scène d’introduction et la révélation finale. On se prend au jeu du chat et de la souris avec toujours autant de plaisir le 19 juillet.

The Whale – Darren Aronofsky

Sortie le 22 juillet

The Whale

Brendan Fraser que l’on n’avait pas vu depuis bien longtemps, renoue avec le cinéma d’auteur cette fois, de Darren Aronofsky. Un réalisateur très convenu et loin de faire l’unanimité, qui s’attarde cette fois avec The Whale, sur la rédemption d’un homme qui a tout perdu sauf son sens de l’humour. Du haut de ses 270 kg, il tente de renouer avec sa fille en pleine crise d’adolescence, dans un huis-clos étouffant et souvent malaisant avant que son obésité morbide ne l’emporte. Rien n’est épargné à cet homme d’une gentillesse absolue qui ne cherche par ailleurs aucune excuse quant à sa condition et accepte avec positivité sa sentence. Un film qui ne rentre dans aucune case, si ce n’est celle du voyeurisme. On est piégé comme lui, on suit ses journées h24 qui nous montrent à quel point c’est dur pour lui et toutes les personnes concernées qui s’agglomèrent autour de lui telles des petites crevettes autour de leur proie. Un oscar bien mérité pour Brendan, qui nous prouve combien l’addiction est bien une maladie. Une version de Moby Dick à taille humaine, à découvrir le 22 juillet.

Winnie the Pooh, blood and honey – Rhys Waterfield

Sortie le 19 juillet

Winnie

Qui n’a jamais rêvé de transformer nos dessins animés d’antan en cauchemar ? Avec Winnie the Pooh, blood and honey, la version mignonne de ce héros Disney a bien été altérée. Terminé le petit ourson qui mange dans son pot de miel, c’est à la machette et au marteau qu’il achève ses victimes, et de leur sang qu’il se nourrit. La trame principale suit celle du conte, à la différence qu’après l’abandon par Jean Christophe, Winnie et Porcinet (et oui parce qu’il est là aussi), se retrouvent à l’état sauvage de leur costume et décident de prendre leur destin en main. C’est ainsi que leur soif de sang se révèle et d’autant plus grande lorsque Jean Christophe cherche à les retrouver. Mais trop tard, le mal étant fait, le slasher prend place de manière très classique. Une bande d’adolescent, une cabane au milieu de la forêt et des tueurs sanguinaires à l’affut du moindre faux pas. Le réalisateur a pour envie de faire une version horrifique de Bambi, pour son prochain long métrage. Un projet ambitieux qui n’aura peut-être pas autant de liberté…En attendant on savoure cette version le 19 juillet.

John Wick 4 – Chad Stahelski

Sortie le 22 juillet

John Wick 4

Et de 4 pour John Wick, l’homme qui prend très à cœur d’aller au bout de sa vengeance personnelle. Il n’y a pas besoin d’avoir vu les autres volets pour apprécier celui-ci, c’est préférable pour comprendre d’où vient toute cette colère, mais pas utile. Si les réalisateurs se succèdent, Keanu Reeves reste bien l’homme de la situation. A ce stade- là, il n’a plus rien à perdre et prend un malin plaisir à accumuler les corps derrière lui. Et c’est aussi pour cela, cette réputation qui le précède, que l’on continue d’aller voir cette saga. Eparpillé aux quatre coins du monde pour l’occasion, ce nouvel opus va encore plus loin dans la direction artistique. Rien n’est épargné pour celui que l’on pense invincible et réciproquement, tous les coups sont permis. Une adrénaline gonflée à bloc, 3 heures durant, sans aucune échappatoire, aucune rédemption pour John Wick devenu la cible de tous y compris la sienne. Un seul objectif en tête, tuer ou être tuer, alors qui aura la dernière balle ? Réponse le 22 juillet.

Shazam 2, la rage des dieux – David F Sandberg

Sortie le 27 juillet

Shazam! La rage des dieux

2ème volet des aventures de Billy Batson aka Shazam, super héros malgré lui que l’on a découvert dans Shazam 1 (2019). Quand l’on sait le mal que Dc a, à rivaliser avec Marvel, on ne peut qu’apprécier ce genre de film plus que rafraîchissant. Billy Batson a désormais une famille unie mais il a du mal à laisser de côté son sentiment d’abandon et d’appartenance de ce fait. Avec sa tribu il se partage les taches de super héros, mais ses 18 ans arrivant à grand pas, il a peur d’être de nouveau mis de côté par le système et compense donc dans l’excès de zèle avec pour devise « tous ensemble ou rien ». Mais comme dans toute famille, l’accord n’est pas toujours à l’unisson. C’est d’ailleurs le point central de l’histoire, aussi bien du côté des méchants que des gentils. Pari réussi pour cette deuxième aventure, tant dans les décors, que les effets spéciaux. Les punch line sont bon enfant, drôles et décalées. Le film est rempli d’action et d’émotion et en même temps ça envoie, en prenant le temps de comprendre toutes les responsabilités qu’impliquent de grands pouvoirs…..Pour voir des licornes mangeuses de skittles, c’est par ici, le 27 juillet.

Réédition du mois

Jurassic park (1993) – Steven Spielberg

Jurassic Park

Parce que 2 films de Steven Spielberg, valent toujours mieux qu’un, c’est Jurassic Park, qui enfile sa combinaison en métal pour célébrer les 30 ans de l’ouverture du plus sauvage des parcs d’attraction du grand écran. Adapté du roman éponyme de Michael Crichton (1990), Ce premier volet d’une trilogie incontournable (sans compter les suites actuelles de Jurassic World), fait encore aujourd’hui, ressortir toutes nos peurs et émerveillement de grands enfants. On déambule avec les spécialistes des dinosaures, dans ce parc d’attraction qui n’a pas besoin de montagnes russes pour nous faire vivre le grand frisson. Il ne suffit pas de recréer l’espèce animal, il faut aussi savoir la dompter, et lorsque la génétique et l’instinct primaire reprennent le dessus, on a beau s’y connaitre en science, la nature revient toujours au premier plan, pour nous rappeler que nous sommes peu de choses en fin de compte.

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Article rédigé par
Camille J.
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