Le nouveau film de Yórgos Lánthimos et de Tarik Saleh, des films émouvants et féminins, la suite de Wicked. Il y en aura pour tous les goûts en novembre 2025 au cinéma.
1 Kika, d’Alexe Poukine, le 12 novembre au cinéma
Présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2025, Kika suit le parcours semé d’embûches de son héroïne alors qu’elle perd subitement son compagnon. Enceinte et en difficulté financière, cette assistante sociale, déjà mère d’une petite fille, va alors tout faire pour sortir de la misère quitte à vendre ses culottes sales sur Internet ou expérimenter certaines pratiques BDSM.
Présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2025, le long-métrage d’Alexe Poukine (Sauve qui peut…) nous embarque dans une épopée féministe, touchante, parfois même absurde. En filmant la trajectoire de Kika, la réalisatrice française propose un récit féminin et moderne qui malgré quelques longueurs surprend par son rythme et son registre. Porté par Manon Clavel, le film peut compter sur une héroïne qui n’a pas froid aux yeux, prête à tout pour s’en sortir. Une petite pépite à découvrir dans les salles obscures le 12 novembre 2025.
2 Les aigles de la république, de Tarik Saleh, le 12 novembre au cinéma
C’est le retour de Tarik Saleh au cinéma. Après Le Caire confidentiel (2017) et La conspiration du Caire (2022), le réalisateur suédois entame le troisième chapitre de sa trilogie officieuse consacrée aux arcanes du pouvoir. Dans ce nouveau récit, le réalisateur propose de suivre George Fahmy (Fares Fares), un célèbre acteur égyptien, forcé d’incarner Al-Sissi, le dictateur à la tête du pays depuis 2014, dont l’artiste ne partage pas les idéaux. Par ailleurs, ce tournage d’apparence ordinaire va rapidement se transformer en véritable mission pour le comédien qui va se retrouver au cœur d’un massif complot.
Après le film d’espionnage religieux ou encore le polar, Tarik Saleh propose ici une comédie politique. Un choix aussi étonnant que judicieux qui permet non seulement d’apporter du rythme au long-métrage – notamment à travers la figure de l’anti-héros – mais qui permet surtout d’évoquer la violence d’un pays en filigrane, sans jamais renier la tension.
3 Eleanor The Great, de Scarlett Johansson, le 19 novembre au cinéma
On la connaissait en tant que comédienne ou chanteuse, elle est désormais réalisatrice. Avec Eleanor The Great, Scarlett Johansson fait ses premiers pas derrière la caméra. Pour l’occasion, l’artiste américaine a choisi de raconter le destin d’Eleanor (June Squibb), une femme de 94 ans, qui à la suite d’une perte tragique va décider de déménager pour la première fois à New York. Là-bas, la nonagénaire va faire la connaissance de Nina (Erin Kellyman), une jeune étudiante en journalisme qui a perdu sa mère. Ensemble, les deux femmes vont tisser une amitié inattendue, tendre et amusante.
Avec ce long-métrage, Scarlett Johansson donne à voir un film bouleversant sur le deuil, mais aussi sur les conséquences de l’Holocauste et de la Seconde Guerre mondiale. Présenté au Festival de Cannes en mai dernier, le film est désormais attendu le 19 novembre au cinéma.
4 Wicked, partie 2, de Jon M. Chu, le 19 novembre au cinéma
Suite de la comédie musicale sortie en 2024, Wicked, partie 2 reprend après la terrible découverte d’Elphaba (Cynthia Erivo) et de Glinda (Ariana Grande) sur le monde du Magicien d’Oz. Désormais séparées, les deux jeunes femmes vont chacune mener un combat pour la vérité et la justice. La première, rebaptisée La méchante sorcière de l’ouest, vit désormais en exil et tente de défendre le sort des animaux muselés. La seconde, de son côté, a pris ses quartiers dans le palais d’Émeraude. Sous l’influence de Madame Morrible (Michelle Yeoh), elle espère renforcer le règne du Magicien d’Oz auprès du peuple.
Malgré leurs différences, les deux sorcières vont tenter une réconciliation à l’occasion du mariage de Glinda avec le Prince Fiyero (Jonathan Bailey). Mais cette tentative qui devait amorcer un avenir radieux pour le Royaume d’Oz risque d’aggraver la situation. D’autant plus qu’une jeune fille venue du Kansas entre en scène.
5 Bugonia, de Yórgos Lánthimos, le 26 novembre au cinéma
Yórgos Lánthimos poursuit sa longue collaboration avec Emma Stone, en novembre, en présentant Bugonia. Après Pauvres créatures (2024) ou encore La favorite (2018), le réalisateur grec et l’actrice américaine se retrouvent à nouveau pour un long-métrage moderne qui explore l’ère conspirationniste et capitaliste.
Emma Stone incarne ainsi la PDG d’une grande entreprise séquestrée chez elle par deux hommes. Parmi eux, le génial Jesse Plemons (déjà à l’œuvre chez Lanthimos pour Kinds of Kindness), persuadé que la jeune femme est une extraterrestre dont la mission est de détruite la planète Terre.
Attendu à la fin du mois de novembre au cinéma, Bugonia devrait une nouvelle fois convaincre de par la mise en scène brillante de Yórgos Lánthimos, et ses idées de scénario totalement loufoques, le tout porté par un casting impeccable.
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